Et si on parlait de PSR ?
- 8 oct. 2023
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Dernière mise à jour : 22 nov. 2023
Je ne fais pas ici allusion au célèbre clavier arrangeur d’origine japonaise, mais de trois verbes que l’on retrouve dans la deuxième lecture de ce jour : PRIER, SUPPLIER, REMERCIER. En effet, dans sa lettre aux Philippiens, saint Paul nous encourage à demeurer en relation avec Dieu, dans la prière, à lui faire toute demande dans l’humilité et à lui vouer notre reconnaissance pour chacun de ses bienfaits à notre égard.

PSR donc, pour s’écarter du contre-exemple des vignerons homicides. Toutefois, d’aucuns parmi nous diraient qu’ils ne sont pas des assassins et qu’ils ne se sentent donc pas concernés par l’attitude de ces vignerons. Ils ont certainement raison et c’est pourquoi je me permets de parler de vignerons fous. Fous parce qu’ils se sont coupés radicalement de leur maître. Ils se disaient être leurs propres maîtres et n’avoir à recevoir d’ordre de personne. Fous parce qu’ils étaient convaincus de mettre la pression au propriétaire et de le faire céder, en terrorisant ses émissaires et en supprimant son héritier. Ils se disaient qu’en employant le langage de la violence et de la menace, le maître, impuissant, finirait par leur abandonner sa vigne. Fous parce qu’aveuglés par l’ingratitude, ils ont oublié la faveur que le maître leur avait faite en leur offrant du travail et la confiance qu’il avait placée en eux, au point de laisser sa précieuse vigne entre leurs mains.
Au regard de cette attitude des vignerons, n’avons-nous pas le sentiment de nous retrouver mêmement dans cette folle logique de rupture, de menace ou d’ingratitude vis-à-vis de Dieu ? La prière, dans notre quotidien submergé par mille et une choses, relève du miracle. Et s’il nous arrive de prier, nous ne sommes pas dans l’humble attitude de supplication, mais nos prières sont un chapelet d’ultimatums donnés à Dieu pour un exaucement immédiat. De plus, nous nous donnons rarement le temps de remercier Dieu pour ses bienfaits à notre égard.
PSR donc, en toute circonstance, pour échapper à ce vent d’IRM (Ingratitude, Rupture, Menace) qui rend plus fou que ne le fait le vent d’autan ! Oui, prions, supplions et remercions Dieu, dans la confiance et dans l’humilité. Sa paix sera alors toujours avec nous et nous conduira vers ce qui est vrai et noble, juste et pur, aimable et honorable.
Père Ehui Koidou
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